Dans le cadre des pressions américaines contre le programme nucléaire pacifique iranien, United Against Nuclear Iran (UANI), a appelé mercredi 4 avril le constructeur automobile français Renault et son allié japonais Nissan à quitter l'Iran.
Dans une lettre ouverte au PDG de l'alliance Renault-Nissan, Carlos Ghosn, l'UANI prétend que "les activités de Renault en Iran renforcent directement la capacité iranienne à développer son programme nucléaire".
Alors que d'autres groupes industriels ont choisi de quitter la République islamique et que de nombreux pays imposent des sanctions à l'Iran, Renault a doublé sa production en Iran de quelque 50 000 véhicules en 2010 à 93 578 en 2011.
L'UANI juge "troublant" que Nissan obtienne le juteux contrat du nouveau taxi de New York, qui devrait lui rapporter environ 1 milliard de dollars, alors que le groupe poursuit ses activités en Iran. D’autre part le groupe américain accuse l’Iran d’avoir des relations avec al-Qaida sans donner aucune preuve ou explication à ses propos.
La semaine dernière, l'UANI s'en était pris à un autre constructeur automobile français, Peugeot-PSA.